samedi 28 septembre 2013

Alexandre Gbaguidi : "J'aimerai participer aux championnats du monde en salle"

Alexandre Gbaguidi est un sprinteur originaire d'Afrique et a immigré au Canada en 2008.

.Vous avez des sélections, Combien ?
Dans l'année, je peux participer à plusieurs compétitions (15 à 20) saison et intérieure et extérieure combinée. Je participe essentiellement à des compétitions OUVERTES/OPEN avec des athlètes de tous âges confondus. Cela me permet de me mesurer aux meilleurs sprinteurs canadiens et de m'améliorer encore et encore. Je m’entraîne 12 à 16h par semaine, j'étudie à temps partiel et je travaille 40h par semaine. Bref, ce fut beaucoup de planification et de discipline pour arriver à mon niveau actuel.




.Quel est votre club ? 
Basé dans la belle région du Saguenay-Lac-St-Jean au nord du Québec, je suis rattaché au Club Sag-Lac. C'est un nouveau club d'élite qui comporte une dizaine de sprinteur et demi-fondeur de la région.

.Quand avez-vous commencé l'athlétisme ?
Sur le tard ... à 26 ans.
C'est au Canada que j'ai commencé à sprinter, avant je courais sur 1500 et 3000 en Afrique sans trop de succès. Ici avec le circuit universitaire du Québec, j'ai pu évoluer vite au contact des meilleurs athlètes et coachs d'athlétisme de la province. Maintenant âgé de 32 ans, je cours encore comme senior et j'ai accès aussi à certaines compétitions ouvertes aux pré-vétérans (30-34 ans). C'est ainsi que j'ai pu participer aux World Masters Games à Turin sur 100, 200 et 400m.

.Que considérez-vous comme votre spécialité ?
 Je considère le 60m et le 100m comme mes spécialités en matière de sprint.

. Quels sont vos objectifs ?
Mes objectifs pour la saison 2013-2014 sont de courir le 60m en 6.70, le 100m en au moins 10.50 et le 200m en 21.00. J'aimerai participer aux championnats du monde d'athlétisme en salle à Sopot en Pologne. Aussi il se peut que je sois à Marrakech pour les prochains championnats d'Afrique d'Athlétisme.

. Que pensez-vous du dopage dans l'athlétisme ?
Je pense que le dopage est un choix. C'est aussi un fléau qui donne une mauvaise image à notre sport.
Moi j'ai choisi de ne pas me doper, ainsi je peux me regarder dans une glace et savoir que j'ai travaillé dur pour atteindre mes objectifs. J'ai été choqué par les annonces de dopage de Tyson Gay et Asafa Powell, ce fut un coup dur pour la communauté du sprint mondial. Mais je reste fermement convaincu qu'il est possible de se rendre au haut niveau sans utiliser de produits dopants. De plus il y a des effets secondaires à toute pratique de dopage et j'aimerai vivre longtemps en bonne santé, c'est pour cela que je choisi de rester CLEAN.



Nathan Menez, @nmpjd

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